Dans cette vidéo de Legend, Hugo Clément, journaliste et fondateur de Vakita, partage son expérience et sa vision de la lutte pour l’écologie et la préservation des espèces. Présentant sa bande dessinée Le Théorème du Vaquita, Hugo utilise cette œuvre pour illustrer l’importance de la biodiversité et sensibiliser à la fragilité des écosystèmes.

Hugo compare la biodiversité à une maison où chaque brique représente une espèce. Si certaines briques tombent, la structure peut encore tenir, mais lorsqu’un trop grand nombre disparaît, l’effondrement est inévitable, entraînant l’humanité avec elle. Cette métaphore vise à montrer à quel point l’équilibre naturel est vital non seulement pour les animaux, mais aussi pour la survie humaine.

Au fil de sa carrière, Hugo Clément a été témoin d’événements dévastateurs. Parmi eux, le séisme au Népal et le massacre de dauphins aux îles Féroé. Lorsqu’il assiste à la chasse de plus de 200 dauphins, y compris des bébés et des femelles gestantes, il est alors profondément marqué par la cruauté de cette pratique. Ces dauphins, rabattu vers la plage et tués dans une mer rougie par leur sang, représentent une tradition qui, autrefois nécessaire à la survie, n’a plus sa place aujourd’hui dans une société moderne et prospère.

Hugo explique qu’une certaine forme de violence est inhérente à la nature. Les prédateurs chassent pour survivre, mais la violence infligée par l’homme, que ce soit dans les arènes de corrida ou lors de chasses pour le plaisir, n’est pas une nécessité. Cette réflexion amène à questionner l’éthique des traditions qui persistent sans justification valable.

Animaux domestiques, de la fermes et d’élevages : même combat

Un point central soulevé par Hugo est la dichotomie entre notre traitement des animaux domestiques et celui des animaux d’élevage. Les chiens et les chats sont considérés comme des membres de la famille, tandis que les cochons, pourtant aussi intelligents, sont souvent ignorés et élevés dans des conditions intensives. La majorité des animaux d’élevage, enfermés et invisibles, passent leur vie sans jamais voir la lumière du jour, ce qui explique notre déconnexion et notre indifférence envers eux.

Hugo souligne que la prise de conscience commence par l’information. C’est grâce à son travail de journaliste, voyant de ses propres yeux les pratiques des élevages intensifs et des abattoirs, qu’il a décidé de réduire sa consommation de viande. Il prône une approche sans culpabilisation excessive, qui permet aux gens de réduire leur impact progressivement. Selon lui, il est préférable d’encourager des millions de personnes à réduire leur consommation plutôt que d’exiger un véganisme total qui peut décourager.

Être journaliste environnemental n’est pas sans risques. Hugo partage des anecdotes sur les menaces reçues et les controverses, notamment lors de débats avec des figures politiques. Bien qu’il reçoit les critiques des lobbies et des militants radicaux, il reste déterminé à porter sa voix et à diffuser des informations cruciales pour la préservation de la nature.